« Les vitraux sont par définition liés à l’impalpable, et sont en constant changement. Ils n’existent que par la lumière qui les traverse et se transforment au fil des heures de la journée ou de la nuit. C’est une des techniques les plus poétiques. Les vitraux ont une vie, des vies, avec des faces cachées. Les éléments apparaissent et disparaissent. J’aime penser que c’est un écho des marées qui font apparaître ou disparaître les bancs de sable du bassin d’Arcachon. » Ara Starck

A la manière d’une galerie d’art, la réception de l’Hôtel Ha(a)ïtza se déploie sur un vaste espace d’un seul tenant, illuminé par les vitraux colorés réalisés par la créatrice, une oeuvre mouvante et organique qui n’existe que par l’immatérialité de la lumière.

Après être passé par les plus grandes écoles d’art, d’abord en France, puis à Londres pour finir par New York… Ara est sur tous les fronts. Tour à tour plasticienne, peintre, mais aussi musicienne, avec le groupe THE TWO, elle est tout comme son père inclassable et pluridisciplinaire … Tel est l’état d’esprit d’Ara, cultivant l’art de tordre les limites, ce qui l’amènera à travailler sur des supports hors norme.