Philippe Starck

« Ha(a)ïtza n’est pas une nouvelle anecdote du Sud-Ouest ou du Bassin d’Arcachon. Ce n’est ni mièvre, ni charmant, mais chic et cosmopolite. Tout y est ‘‘artistique’’. Ha(a)ïtza est l’évocation de l’idée de quelque chose, d’un lieu imaginaire qui aurait toujours existé, émancipé de toute matérialité. » Ph.S

La question ne s’est pas posée : pour William et Sophie Techoueyres, après la rénovation de La Co(o)rniche, une nouvelle collaboration avec le designer s’impose comme une évidence.

Découvrir un objet ou un lieu conçu par Philippe Starck, c’est entrer dans un monde d’imagination intense, de surprises fertiles et de fantasmagorie. Pendant plus de 30 années, ce créateur, designer et architecte insolite et polymorphe, en dehors des conventions, a toujours été présent dans notre quotidien, en créant des objets « bons » avant d’être beaux, et des destinations icôniques qui emmènent les membres de sa « tribu culturelle » ailleurs, hors d’eux-mêmes, et surtout, les amènent au meilleur.

A travers son concept de « design démocratique », augmenter la qualité des objets pour baisser les prix afin de donner le meilleur au plus grand nombre, Starck est apparu comme un pionnier quand le design était destiné exclusivement à une élite. Peu de domaines n’ont pas été explorés par le créateur : des meubles pour particuliers aux maisons en vente par correspondance, des motos aux méga yachts, et même la direction artistique de projets de voyages dans l’espace… entre autres.

Les convictions écologiques de Starck étaient une évidence avant qu’elles ne deviennent populaires pour le respect de l’avenir de la planète. Très tôt déjà, il crée le catalogue Good Goods, le catalogue des non-produits pour les non-consommateurs du futur marché moral, sa propre compagnie de nourriture organique, et plus récemment, il développe le concept révolutionnaire de « l’écologie démocratique », en créant des éoliennes personnelles à des prix accessibles, qui annoncent également des bateaux solaires, des véhicules à hydrogène…